StenoParis

2012

Passionné par la photographie, j'ai redécouvert cette discipline artistique avec l'explosion du numérique. Ma nature curieuse m'a permis d’explorer différents styles et différentes techniques de prises de vues.

J’ai eu la chance de pouvoir transformer cette passion en métier en réalisant avec ma femme des reportages photos de mariage, des séances grossesse et nouveau-né. Après avoir passé plusieurs années à faire de la photographie numérique, j’ai eu besoin/envie d’un retour aux sources, d’un retour aux fondamentaux et de me remettre à pratiquer la photo argentique.

J’ai retrouvé le plaisir de voir des photos sur un négatif, de voir l’image apparaitre lentement sur le papier dans le révélateur. Bref j’ai redécouvert la photographie matérielle et objet... C’est donc naturellement que je me suis mis à utiliser un sténopé, l’appareil photo le plus basique qu’il puisse exister.

Le sténopé est l’application du principe même de la Camera Obscura. Une boite hermétique à la lumière percée d’un simple trou. Avec un sténopé, pas de lentille, ni de diaphragme, ni de viseur ou d’autofocus, c’est de la photo pure au sens de la définition du mot : “Créer des images par l’action de la lumière”. De cette simplicité né un rendu très particulier. Comme il n’y a pas de lentille, la lumière n’est pas focalisé avec précision, les images ne sont donc pas forcément nettes comme nous sommes tous habitués à en voir.

Le “trou” du sténopé est tout petit (de l’ordre de 0,18 millimètre), il faut donc énormément de lumière pour faire réagir les cristaux de sels d’argent du film. On obtient donc des temps de pose relativement longs et de ce fait, tout ce qui est mouvement devient flou, voir disparait complètement de l’image. L’absence de viseur rend également le cadrage des photos plus ou moins aléatoire.

Parisien de cœur et de sang, j’ai eu envie de présenter une série de photographies de Paris prises au Sténopé. Entre quartiers historiques et monuments emblématiques, je vous entraîne dans une promenade onirique où le mouvement et l’agitation de la ville disparaissent pour laisser la place au flou et aux fantômes.

Appareil photo : Sténopé ZeroImage 69 Deluxe Films : Fuijfilm Neopan Acros 100 développés dans du Rodinal

Les pieds dans l'eau
Etoile filante
Les fantômes de Saint Michel
Nuit agitée au Consulat
Sacrément haut
Silence, ça tourne
Entre ciel et pierre
IMAgination
Mal de Seine
Les amoureux de Paris
A la conquête de Paris